24 Nov Capitaine Cook : Fiabiliser le prix de revient industriel avec le MES
Lors des 8ème Assises du M.E.S., la société Capitaine Cook témoignait des bénéfices apportés par une solution MES (Manufacturing Execution System) sur les sites de production de la société. Amélioration du prix de revient industriel, économies annuelles réalisées, gain de temps pour les opérateurs.
Le MES nous a permis d’écraser 70 % de ce temps passé en trajets. Les 30% restant sont incompressibles.
24 Nov Capitaine Cook : Fiabiliser le prix de revient industriel avec le MES
Lors des 8ème Assises du M.E.S., la société Capitaine Cook témoignait des bénéfices apportés par une solution MES (Manufacturing Execution System) sur les sites de production de la société. Amélioration du prix de revient industriel, économies annuelles réalisées, gain de temps pour les opérateurs.
Le MES nous a permis d’écraser 70 % de ce temps passé en trajets. Les 30% restant sont incompressibles.
Chez Capitaine Cook, la part des charges variables s’élève à 80 %, dont 50 % de matière première. Le suivi de production était jusque-là géré sur un support papier : maintenance, qualité ou contrôle de gestion, puis intégré dans l’ERP à J+1. Une cinquantaine d’heures par personne étaient dévolues au contrôle administratif et à la saisie des données sur papier, chaque année.
Le principal gain vient d’ailleurs du temps de déplacement des opérateurs pour relever les informations de process sur un pupitre : « quand j’ai chronométré leur temps de déplacement, on ne m’a pas cru ! » témoigne Eric PEDEN, Contrôleur de gestion industriel chez Capitaine Cook. Les capteurs reliés au MES règlent le problème. Le logiciel quantifie, évalue, stocke les données. « Le MES nous a permis d’écraser 70 % de ce temps passé en trajets. Les 30% restant sont incompressibles » complète Eric PEDEN.
ERP et MES sont complémentaires, il ne faut pas les opposer. L’ERP sait calculer, mais il lui manque les données. Le MES les lui fournit en matière de qualité, maintenance ou flux.
Le MES permet en outre de calculer le prix de revient à l’article, d’avoir une vision physique des flux, et plus seulement une vision comptable abstraite. Ainsi, l’opérateur trace physiquement ses lots. La solution a permis de fluidifier les flux, de résoudre les problèmes de coordination entre opérateurs, source de perte de matière première : « si un opérateur prépare une sauce mais que le conditionnement ne suit pas, la sauce est perdue, on la jette. » Gain de temps, gain de précision, pertes évitées : les avantages sont évidents.
Aujourd’hui, l’analyse des données en temps réel des 15 lignes de production permet d’améliorer très nettement le rendement, et donc de faire baisser le prix de revient.
Propos recueillis auprès d’Eric PEDEN, Contrôleur de gestion industriel chez Capitaine Cook